ENVOLÉE n°3 -octobre-novembre 2001- retour à l'index COURRIER DE TONY. Libérable
en 2034
EDITO n°3. DROIT DEXPRESSION
QUIL DISENT
+ FAC-SIMILÉ DU DÉPOT LÉGAL. À FRESNES RIEN DE NOUVEAU. Déclaration de Michel Ghellam CHÈRE FRANCE,
lettre ouverte dAudrey. DOSSIER LONGUE-PEINE. LA VILLE FUME. Poème
de Désiré. DE LA RÉPETITION À LA RÉCIDIVE. DU DÉTENU CITOYEN AU
CITOYEN DÉTENU. LHEURE DE LA VENGEANCE
A SONNÉ
Poème dAudrey dédicacé
à Raphaël Hamuda et à tous les suicidés
TURQUIE : PRÉSOMPTION DINNOCENCE = ILLUSION.
Texte de Sonia. LOFT FLEURY. Lettre
dArmand. "En ce qui concerne la présomption dinnocence,
elle nest pas du tout appliquée, à part pour les voyoucrates
de lElysée
LE GÉNIE DU PLACARD Texte de Francine. PIRATAGE. « Un
prisonnier du CD de Toul a piraté la ligne téléphonique
de létablissement et totalisé ainsi une facture de
près de 4 000 francs
» MOULINS-YSEURE, MAISON
CENTRALE « HYPERSÉCURITAIRE ». Courrier
de Régis Schleicher. LES MATONS BOIVENT
LES PRISONNIERS TRINQUENT, QUI DÉGUEULE ? « Soûlographie
de la matonnerie » pendant une nuit de garde à la maison
centrale dArles. ÉVASION EN SUISSE.
« Quatre détenus se sont évadés lundi
6 août, vers 3 h du matin
» -COLLECTIF ANTI-EXPULTION.
JAMAIS DEUX SANS TROIS. |
Les matons boivent
|
«
soûlographie de la matonnerie » pendant une nuit de garde
à la maison centrale darles Dans
la nuit du 25 octobre à 1 h 36, lun de nos camarades détenus
a été pris dun malaise cardiaque. Ce dernier a tout
juste eu la force et le temps dappuyer sur le bouton dappel
de sa cellule et dexpliquer au surveillant quil se sentait
très mal. Le surveillant répondit à linterphone
et répliqua au malade : « Quest-ce que tu veux, enculé
! Cest quoi ton malaise ! » et puis plus rien. Notre codétenu
perdit connaissance et sécroula. Par chance, son voisin de
cellule était réveillé et a pu donner lalerte.
Les autres détenus ont immédiatement actionné leurs
boutons dappel et ne voyant aucun mouvement de la part des surveillants,
nous nous sommes mis à appeler à laide et à
tambouriner de toutes nos forces contre les portes de nos cellules, tellement
fort que nous apprendrons le lendemain que le voisinage de la centrale
sétait plaint du raffut. | |
Philippe PEYRONNET, le 28 octobre 2001 |