SOMMAIRE THEMATIQUE
Sécurité super-star


-SIS...Le chiffre du controle. (paru en janvier 2002).
“Le SIS (système d’information Schengen) est le système de fichage attaché au territoire Schengen. Il contient à ce jour plus de 13 millions de signalements de personnes, d’objets et de véhicules…


-SÉCURITÉ SUPER-STAR (paru en avil 2002).
La seule réponse concrète faite par le gouvernement, après un an et demi de bla-bla médiatique autour des prisons, a été l’adoption du projet de construction de 4 000 nouvelles places de détention. Nous n’étions pas dupes et comme d’autres nous avons compris que le show télévisé n’avait servi qu’à débloquer les fonds nécessaires à la mise en place d’un tel projet...
...La sécurité a toujours été l’un des piliers idéologiques des sociétés marchandes pour qui il s’agit autant de protéger les propriétaires que l’idée de la propriété. Faire que tout soit rentable, que l’argent devienne le seul rapport social en détruisant tout ce qui échappe à la loi du profit, tel est le projet capitaliste, c’est-à-dire considérer tout ce qui est vivant, y compris l’être humain, comme une valeur marchande...

-Plan 4000: (paru en juillet 2002).
Les raisons avoncées par les gouvernements de droite comme de gauche au projet de construction de nouvelles prisons sont « plus d’hygiène, plus de confort… ». Par cela on comprend plus d’isolement et la mise à l’écart des « individus dangereux » du reste des prisonniers. On comprend aussi plus de places, parce que mettre en pratique la politique sécuritaire signifie voter de nouvelles lois (LSQ, plan Vigipirate renforcé, lois anti-terroristes…), donner les moyens aux flics de les faire appliquer (réforme de la loi sur la présomption d’innocence) et développer la justice expéditive avec de plus en plus de comparutions immédiates. Cette suractivité des keufs et des juges a comme conséquence l’enfermement massif de toute une partie de la population, les incivils, les délinquants (grands ou petits).

-Projet de loi Perben: (paru en janvier 2003).
« les conditions de la poursuite des infractions en matière de trafic de stupéfiants, de terrorisme et de proxénétisme font déjà l’objet de régimes procéduraux spécifiques, dérogatoires du droit commun. Leur existence n’est évidemment pas remise en cause par ce projet..".