BREVE

Centre de détention du Val-de-Reuil le 2 février 2002. La sœur d'un prisonnier, lors de leur communication téléphonique, lui donne le code de sa carte de téléphone. Le lendemain, alors qu'il utilise son code pour la première fois, il se rend compte qu'il ne lui reste plus que onze minutes de communication. Il sait que la seule personne qui connaît le code, hormis sa sœur, est le surveillant chargé de l'écoute téléphonique de la veille. Suite des événements, le prisonnier est accusé de « menaces et d'insultes à l'égard du personnel de l'administration… », « considérant que l'accusation de vol à l'encontre d'un membre du personnel peut être considérée comme une insulte », il sera condamné après passage au prétoire à huit jours de mitard avec sursis « compte tenu du bon comportement de l'intéressé en détention et de son cursus scolaire ».