Une semaine antisécuritaire est proposée du 29 avril au 5 mai pour donner plus d’ampleur à des mouvements souvent isolés et méconnus : cette semaine commune de débats, d’actions, permettrait à chaque collectif de s’exprimer plus efficacement là où il est, en fonction de ses forces et de ses particularités. Nous pourrions imaginer de mettre en commun quelques outils (affiches, autocollants, réunions publiques…), quelques cibles (les garants de la citoyenneté, les porte-parole du discours sécuritaire…) et quelques thèmes d’intervention (transports, halls, instances européennes, prisons…) en espérant que ces manifestations soient coordonnées dans le plus d’endroits possible.
Le projet d’un campement à Strasbourg (18 au 29 juillet) a été abordé. Il s’agit de dix jours de débats, actions… autour du SIS (Système d’information Schengen) dont les locaux sont implantés à Strasbourg. D’autres thèmes seront abordés (les lois de sécurité quotidienne, la prison, les sans-papiers…) en fonction de ce que chacun amènera. Les collectifs (CAE, réseau No Border…) et personnes qui sont en train de l’organiser ne demandent qu’à s’élargir. Plusieurs villes ont mené des actions (ou vont le faire) contre les lois sécuritaires.
La liste est loin d’être exhaustive et nous continuons bien sûr à chercher des complices.