MARCHE SUR LE CENTRE D'EXTERMINATION ET D'EXPLOITATION DE PONENT

Le 23 février à 17 h 30, une cinquantaine de personnes, aux cris de « Solidarité avec la lutte des prisonniers », est partie en cortège vers la taule de Ponent (Catalogne) dans le but de dénoncer « le rôle de centre d'extermination des centres pénitentiaires ».
Après s'être fait bloquer le passage par la flicaille qui avait quadrillé tout le périmètre de la prison, le petit groupe s'est trouvé un coin tranquille où, sous les regards stupéfaits des flics et des matons, il a pu expérimenter « une nouvelle méthode révolutionnaire », une méthode qui consiste à creuser un tunnel pour permettre aux prisonniers de Ponent de sortir.
Force est de constater que la tentative a malheureusement échoué puisqu’ils n'ont pu creuser qu'à peine un mètre cube de terre avant de devoir, une fois encore, rebrousser chemin, pour finalement essayer de s'approcher le plus possible des murs de la taule ; mais c'était sans compter sur la volonté des antiémeutes de défendre leur « zone de sécurité », et ce n'est qu'après quelques tentatives pour forcer le cordon de keufs et s'être fait charger par une horde de pitbulls en uniforme qu'ils se sont finalement décidés à repartir, puisque l'objectif de l'action était de se faire entendre des prisonniers à l'intérieur pour qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls.
Les jours qui ont précédé et suivi cette action, nous avons appris que plusieurs de nos amis avaient été transférés, mais cela ne signifie pas que nous allons arrêter notre combat : maintenant plus que jamais la lutte continue. Pour la fermeture des quartiers d'isolement Fies et Dert, contre les transferts systématiques, pour la libération des prisonniers atteints de maladies incurables et pour la libération immédiate des prisonniers ayant accompli la majeure partie de leur peine et/ou ceux ayant accompli plus de vingt ans.